Il n’existe aucun organe, aucun système au monde – surtout pas celui d’un ordinateur, qui soit capable de résoudre des problèmes complexes avec autant d’aisance que notre cerveau.
De nos jours, nous sollicitons notre cerveau en permanence.
Dans son ouvrage « Les erreurs du cerveau » le neuroscientifique Henning Beck nous apporte un éclairage inédit sur le cerveau et sa supériorité face à la machine. Nous sommes bombardés d’informations : nous téléphonons, écrivons des e-mails, surfons sur Internet… tout cela en même temps. De fait, nous commettons inévitablement des erreurs.
Notre concentration est mise à rude épreuve, nous rendant distraits, négligents et imprécis. Ce livre n’a pas pour but de nous montrer à quel point le cerveau fonctionne bien – du moins, pas dès le départ. Il ne prétend pas non plus nous prouver que l’encéphale travaille à la perfection – car ce n’est pas le cas. Il nous explique pourquoi ce sont précisément les imperfections, les erreurs et l’apparente inefficacité de notre cerveau qui le rendent si unique et assurent sa réussite.
Ce sont ces prétendues faiblesses et imprécisions qui rendent notre cerveau si adaptable, si dynamique et créatif. Henning Beck nous enseigne pourquoi il est précieux d’oublier l’histoire d’un livre afin d’en retenir le plus important ou encore pourquoi il faut apprendre à s’ennuyer pour mieux se connecter au monde. En refermant ce livre nous sommes réconciliés avec notre mémoire.
A Lire : « Les erreurs du cerveau » par Henning Beck chez Michel Lafon.
Didier Galibert
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