Selon la FDA (Food and Drug Administration) il y aurait un lien clairement établi entre des prothèses mammaires et la survenue du lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC). Ce cancer très rare du système immunitaire a été constaté chez 55 nouveaux cas de patients dans plusieurs pays, dont les Etats Unis.
10 millions de femmes concernées dans le monde
Certains implants seraient plus dangereux que d’autres. L’American Society for Aesthetic Plastic Surgery explique que «le lymphome semble actuellement se développer majoritairement chez les femmes ayant des implants texturés », comprenez des implants avec une surface rugueuse.
La FDA préfère rester prudente
Toutefois la FDA reste prudente et attend de disposer d’informations complémentaires sur la texture des implants chez les patientes ayant développé un LAGC.
Pas de psychose !
Pour les femmes portant des implants mammaires, il suffit simplement de rester attentives à d'éventuels symptômes comme le gonflement anormal du sein autour d'un implant, dans ce cas il faut immédiatement aller consulter son chirurgien.
Par ailleurs, les experts rappellent « l’importance d’un suivi régulier et ce, même en l’absence de symptôme particulier, afin notamment de vérifier que l’implant ne se dégrade pas ».
Sophie de Duiéry
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