Avec environ 5000 nouveaux cas par an, ce cancer est qualifié de rare mais aussi de « méchant », avec plus de 3500 décès annuels. Toujours de mauvais pronostic car 3 cancers de l’ovaire sur 4 sont découverts à un stade avancé.
Dans 90% des cas, la tumeur se développe à partir des cellules épithéliales formant le revêtement de l’ovaire. On parle d’adénocarcinomes ou d’épithéliomas papillaires, en raison de leur tendance à former des franges friables qui peuvent disséminer les foyers tumoraux dans les organes voisins (ovaire, trompes, utérus, vessie, rectum). Le cancer peut s’étendre au péritoine ou aux ganglions lymphatiques de l’abdomen. Et si aucun traitement n’est entrepris, il métastase le foie et le poumons.
Les symptômes : Aucun n’est significatif, car le cancer de l’ovaire se forme à bas bruit, en profondeur. De ce fait, il est souvent diagnostiqué tardivement lorsque les tumeurs ayant grossi appuient sur les intestins, la vessie. Certains signes abdominaux anormaux sont alors révélateurs : pesanteur, constipation d’apparition récente et durant plus d’un mois. Le diagnostic sera confirmé par l’examen gynécologique, l’imagerie médicale (échographie pelvienne, scanner, IRM) et la coelioscopie dans les cas difficiles.
Le traitement : Principalement par la chirurgie qui retire les lésions et les tumeurs visibles, voire toute la cavité utérine. Une chimiothérapie postopératoire est en général prescrite. Le seul traitement dans les cas très avancés, quand les poumons et le foie sont touchés. De nouvelles biothérapies permettent parfois d’éviter la chimiothérapie.
D.Galibert
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