Le combat continue pour les victimes après l'annonce d'une classement sans suite dans l'affaire des pilules de 3ème et 4ème générations.
Plus de 4 ans après les premières plaintes, le Parquet de Paris a estimé qu'il n'y avait "pas de lien de causalité certain" entre la prise de ces traitements et les séquelles présentées par certaines patientes. Des séquelles parfois très graves pouvant aller de l'embolie pulmonaire jusqu'à l'accident vasculaire cérébral. Dans le viseur des 130 plaignantes : 8 laboratoires et l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament qui étaient poursuivis pour "homicides et blessures involontaires", "tromperie" et "mise en danger d'autrui".
Des arguments "assez faibles"
L'avocat des victimes Maître Jean-Christophe Coubris a décidé de déposer plainte avec constitution de partie civile pour qu'un juge d'instruction puisse poursuivre les investigations. Il reproche au parquet de ne pas être allé assez loin dans ses investigations et "les arguments (du parquet) sont fragiles et assez faibles".
N.Bourboin
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