Le travail de nuit pourrait contribuer à augmenter le risque de développer un cancer selon des chercheurs américains et chinois. Dans une étude publiée dans la revue Occupational & Environmental Medicine, ils concluent que les horaires décalés affecteraient le système de réparation de l'ADN, rendant ainsi les cellules plus exposées aux lésions du quotidien.
Une étude portée sur 50 employés de nuit.
Pour tirer ces conclusions, les scientifiques ont suivi 50 employés de nuit chez qui ils ont décelé un faible taux de 8-OH-dG, une molécule qui traduit la qualité de la réparation de l'ADN. Ils ont aussi remarqué chez ces personnes une concentration relativement basse en mélatonine, pouvant expliquer une moins bonne protection face aux radicaux libres et aux différents stress cellulaires.
Si d'autres études venaient à confirmer ces résultats, la supplémentation en mélatonine pourrait donc être une piste envisageable pour pallier les effets néfastes de ce mode de vie particulier.
N.Bourboin
|