Les méningites bactériennes sont potentiellement graves. On estime qu’elles sont responsables de 170 000 décès par ans dans le monde.
En France, dans la 1ère année de vie, 47 % des méningites bactériennes sont à pneumocoque et 38 % à méningocoque. Après 1 an, le méningocoque augmente progressivement pour atteindre 90 % des étiologies après 14 ans, alors que le pneumocoque diminue de 27 % des cas au cours de la 2e année de vie à 7 % après 14 ans.
Depuis 2010, le vaccin conjugué contre le méningocoque C est recommandé et remboursé chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes (de 1 à 24 ans).
La démobilisation croissante d’une partie de la population vis-à-vis de la vaccination tient à la conjonction de deux situations : d’une part, le manque d’information voire la désinformation du public et en second l’implication insuffisante de certains médecins dans la vaccination large de la population. Preuve de cette démobilisation, la baisse de la couverture vaccinale qui pose un réel problème de santé publique.
Une large couverture vaccinale de la population contribue à faire disparaître la circulation des agents infectieux entre personnes et en définitive à faire reculer la maladie.
D.Gali
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