La journée mondiale de la BPCO qui a lieu ce 16 novembre, une occasion de mieux faire connaître -enfin- cette maladie, d’inciter au dépistage et à l’arrêt du tabac.
BPCO, quatre lettres pour désigner la Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive, une maladie qui évolue en silence et peut conduire à une grave insuffisance respiratoire avec des malades à bout de souffle, certains étant obligés de vivre sous assistance respiratoire.
La BPCO touche 3,5 millions de personnes en France mais près de 2 malades sur 3 ne sont pas diagnostiqués. Un véritable fléau de santé publique . « La BPCO est encore le parent pauvre des maladies chroniques » regrette le Docteur Frédéric Guillou président de l’Association BPCO.
Cette nouvelle campagne veut notamment nous alerter sur le rôle du tabac, responsable dans 8 cas sur 10 de l’apparition et de l’évolution de la maladie, mais aussi sur l’importance d’un diagnostic précoce. Le problème de la BPCO en effet, c’est que les premiers signes, une toux grasse, des bronchites, un essoufflement, nous les prenons souvent à légère. Les médecins de leur côté, sont aujourd’hui encore trop peu nombreux à pratiquer la mesure du souffle.
Or, un diagnostic posé tôt, va permettre de ralentir la progression de la maladie. La Caisse Nationale d’Assurance Maladie va d’ailleurs lancer en janvier 2017 une expérimentation. Les généralistes volontaires pourront se former afin de réaliser des tests de spirométrie, la mesure du souffle donc. Un moyen simple pour évaluer la perte de la fonction respiratoire des patients et de mettre en place l’accompagnement médical et social indispensables.
Alors si vous fumez, toussez, êtes essoufflés, n’attendez pas et parlez à votre médecin. Et bien sûr, essayez de dire adieu au tabac.
P.Pommier de Santi
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