A l’occasion de la Journée Mondiale de la Contraception, le 26 septembre, la SMEREP tire la sonnette d’alarme quand au comportement à risque des jeunes femmes ayant trop souvent recours à la contraception d’urgence ou encore à l’IVG.
La dernière enquête menée par la SMEREP auprès des étudiantes françaises révèle que 36% d’entre elles ayant déjà eu des rapports sexuels, ne prennent pas de pilule contraceptive. Les raisons sont nombreuses (impact négatif sur la santé pour 16%, manque de confiance pour 10%) mais l’explication principale reste le fait qu’elles se protègent par un autre moyen contraceptif. En effet, elles sont 87% à déclarer utiliser le préservatif pour éviter une grossesse. L’étude pointe cependant que 70% des étudiantes françaises n’utilisent pas systématiquement le préservatif lors d’une relation sexuelle.
L’étude montre également que 42% des étudiantes françaises ayant déjà eu des rapports sexuels, ont déjà eu recours, au moins une fois, à la contraception d’urgence (ou « pilule du lendemain »). Près de 10% d’entre elles y ont eu recours 3 fois et 3% plus de 5 fois !
Les résultats sont également alarmants sur la population des lycéennes françaises puisqu’elles sont plus d’1 sur 5 à déclarer avoir déjà eu recours à la contraception d’urgence, dont 7% y ont déjà eu recours 2 fois et 2% plus de 5 fois. Si l’on fait un focus sur l’Ile-de-France, les lycéennes sont 31% à avoir déjà pris la pilule du lendemain. Concernant les étudiantes, elles sont 5% à avoir déjà eu recours à une IVG.
Plus d’infos sur www.smerep.fr
D.Galibert
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